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Rombière en devenir, et son chat.

18 septembre 2008

La présentation qui s'imposait

bourganistan

J'ai l'habitude de commencer mes longues tirades par des expressions canoniques.

Et pour l'occasion j'en
emprunterais bien une à ma grand-mère-pas-encore-défunte-
et-c'est-bien-dommage :

***


"Tout comme il faut savoir s'arrêter, il faut pouvoir trouver un bon début"

J'avoue que celle là, en fait, ne vient pas de ma gmpedecbd, mais ça aurait très bien pu.
Avouons encore qu'il fallait bien quelque chose pour commencer, tout de même, et qu'il aurait été dommage de s'arrêter aux banalités.

Les banalités pourtant, ça me connait, et j'ai l'habitude de les débiter à une vitesse impressionnante en les enjolivant de phrases aussi longues que pompeuses.

Alors, trève de blabla (ça c'est une vraie expression canonique à moi), passons aux choses sérieuses (ça, c'est le célèbre adage des tribus primitives du Bourganistan).

Une présentation s'impose

... Cette phrase sonne comme un glas et on s'attend déjà à ce que je m'enlise dans la description rébarbative de mon auguste personne.
Si c'est ce à quoi on s'attendait, on aurait pas eu tort.
Je ne sais pas faire, parler, écrire, autrement.

Au départ, il y a donc moi, illustre anonyme du Bourganistan (peuplade armoricaine qui ne connait pas encore la civilisation).
Puis, il y a eu un appartement, dans ce Bourganistan, et comme un chat s'imposait, il y a eu un chat : Edgard.

Enfermée, donc, parce que les circonstances l'imposent, dans mon appartement du Bourganistan avec un chat pour seule compagnie, je vais tâcher de décrire la vie rocambolesque d'une mégère en devenir.

Et je ne parle pas de la petite mégère, je parle de la mégère à grande classe, de celles que l'on croise à chaque détour de rue dans mon petit village.
Panier au bras, bas qui pendouillent à la cheville, cheveux fatigués par la sauce au vin et fraichement libérés du joug des bigoudis, un chat tout gras dans un panier et en route Matrone.

Je suis sur cette bonne voie, et soyons honnête; ayant déjà fait l'acquisition d'un matou-à-sa-mémère, je ne doute pas que le reste suivra.


Et puis en plus, j'ai plus de carnet pour me faire un journal intime


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